Le masseur-kinésithérapeute s’attache à traiter un trouble de la fonction (troubles de l’appareil locomoteur, respiratoire, cardiovasculaire, digestif ou génito-urinaire etc.). Il agit mais n’identifie pas la cause même du problème, ce qui relève plutôt des compétences d’un médecin et/ou de spécialistes.
L’une de ses missions consiste à rétablir une altération fonctionnelle, physique ou psychique du corps suite à une maladie, un accident, un traumatisme ou encore une opération. Ainsi, il est souvent sollicité dans le cadre d’une rééducation pour corriger une perte musculaire importante, des troubles de la mobilité ou pour assouplir les articulations.
Il a aussi pour rôle de renforcer ou de maintenir des capacités fonctionnelles : par exemple pour rectifier de mauvaises postures ou libérer le mouvement. Enfin, il agit pour soulager des douleurs quotidiennes en cas d’arthrose ou encore de rhumatismes, notamment chez les personnes âgées.
Généralement, plusieurs séances (une vingtaine en moyenne) sont nécessaires.
L’ostéopathe possède également une approche manuelle mais, contrairement au kiné qui peut avoir recours à l’utilisation de machines (réalité virtuelle, fauteuil rotatoire etc.), il exerce sa pratique exclusivement avec les mains.
L’ostéopathe met l’accent sur les relations entre les différentes parties du corps via des techniques manuelles douces et tente d’identifier si le déséquilibre de l’état de santé peut provenir d’un autre endroit qu’au niveau du symptôme lui-même. Ses manipulations impliquent notamment des étirements, des poussées ou encore des tractions afin de corriger ou soulager un défaut mécanique de l’appareil musculosquelettique.
Néanmoins, l’ostéopathe n’est pas en droit de proposer un programme de rééducation complet et ne peut pratiquer le massage. Si besoin, le patient est réorienté vers un médecin qui pourra prescrire des séances de kinésithérapie. En moyenne une à deux séances d’ostéopathie suffisent pour identifier le problème.